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Sans doute est-il dans le mouvement d’apprendre, une ligne d’alerte, d’éveil, d’attente, un élan à « devenir autre » qui est la trame même de la rencontre. Il y a en tout apprenant un désir de vie, une « tension de l’être » vers ce point de rencontre, qui échappe à tout calcul, à la cohérence infligée de l’objectif ou du programme. Encore faut-il offrir à cet appel la chance d’une relance, d’une suite, d’une sortie. Ouvrir le chemin. Le chemin, la rencontre, l’ouverture se conjuguent ici, pour décrire le déploiement singulier d’une pratique théâtrale adressée à des étudiants étrangers. Rencontre de soi, des autres, d’un texte, dans un rapport de vie qui est chemin « d’appropriation à la langue ». Rencontre de soi dans cette « déprise » de soi qui est devenir créateur, rencontre du texte pour le vivre, l’incarner, « en communiquer la vie », rencontre des autres dans une communauté de projet, qui se constitue comme communauté d’une parole plurielle, ouverte, « en interlocution permanente ». Ce travail adresserait-il à la didactique une interpellation éthique ? Ce qu’il introduit ou réintroduit dans le champ d’une réflexion linguistique et didactique, surtout comptable de ses avancées épistémologiques ou de ses applications techniques, ce n’est rien moins que le langage comme rythme, poésie, action, signifiance, rien moins que le texte, la pratique, le plaisir, « l’enthousiasme ». Interpellation singulière, et qu’il me plaît d’entendre ainsi : pourquoi ne pas enfin apprécier un projet didactique à « la poésie » qu’il présuppose et qu’il implique, et non à « la science » dont il se cautionne, ou se réclame ? Jean-Marie Prieur