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Le frère du narrateur, qui fut l'enfant terrible d'une famille juive haute en couleurs, disparaît dès les premières pages, absent aux obsèques de son propre père. Pour régler une question d'héritage, le narrateur, un universitaire sans envergure, se transforme alors en une sorte d'enquêteur : un détective en filature de son passé. On croyait ce frère fugueur en rupture avec les conventions. Mais quel secret dissimulait-il donc ? Peu à peu, le narrateur, aussi gris de caractère que son aîné fut un adolescent impétueux, comprend la nature scandaleuse de ce secret familial : son frère, qui répond au nom de Marc Weitzmann, travaille sur d'obscurs textes révisionnistes. Horreur ! Par delà l'identification à ce rebelle sans cause, par delà la fascination morbide qui le lie à l'historien improvisé de la guerre, négateur juif et paradoxal de la Shoah, le narrateur découvre sa liberté. Son chaos. Ses démons intérieurs. Le livre de Marc Weitzmann mêle les personnages réels d'un panthéon de la haine de soi, tel Serge Doubrovsky, à des créatures de fiction, comme une pulpeuse brésilienne. Les scènes familiales ? Du théâtre des mauvais sentiments. Le héros ? Un antihéros sarcastique, brûlé par le désir d'être une victime, drôle comme une mauvaise blague. Ce livre est une méditation sur la part d'ombre que chacun porte en soi. C'est aussi le livre d'une génération tragiquement hantée par l'histoire.