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Le jour gris pointait lorsque Justinien s’engagea sur le sentier de l’estive, suivi de la mule. Il hâtait le pas. Le vent le prenait par le travers et il passa sur le flanc droit de Cléo pour se mettre à l’abri. Des nuages pressés venant de l’est s’étalaient en longues strates superposées, opposant un infranchissable écran aux premiers rayons solaires. Une anxiété l’habitait dans cet environnement trouble de jour mal venu. Forçant le pas, le souffle court, il scrutait le ciel, inquiet de le voir de plus en plus menaçant. Depuis combien de temps marchaient-ils ? Il tira l’oignon de son gousset. En deux heures, ils avaient à peine franchi la moitié du parcours. La stèle commémorative du chasseur alpin foudroyé là en attestait, marquant l’habituel repaire. Soulignant ce rappel tragique, un grondement sourd se fit entendre, très haut, vers le col, dont l’écho se perdit dans le ventre des cumulonimbus qui avaient envahi le pas frontalier. Justinien eut soudain la curieuse impression de se sentir électrisé : il éprouvait des picotements sur le crâne, puis ce fut un bourdonnement qui emplit ses oreilles et l’immobilisa. Cléo secouait la tête comme si elle voulait chasser quelque taon l’importunant. Elle ouvrit démesurément son œil valide et se mit à ruer dans l’air. — Les abeilles, dit Justinien... Nous sommes pris dans la foudre !