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Eschatologie : savoir de la fin, celle du monde et celle d’un chacun. Pour les uns, source d’énergie spirituelle et capacité de sursaut politique. Pour les autres, sujet de méfiance : chantage religieux à la rétribution éternelle ou impérialisme d’un sens athée de l’histoire, n’est-on pas dans le pur imaginaire ? La culture occidentale plonge ses racines dans la révélation judéo-chrétienne à laquelle elle emprunte son temps prophétique et son impatience apocalyptique : source de bien des insurrections, de bien des espoirs. Mais, en la carence de l’Église, cette attente n’a cessé de se séculariser. Les théologies récentes ont tenté de renouer le dialogue à ce niveau, qu’il s’agisse de l’Oméga de Teilhard, de l’éloge de l’Utopie ou du discours sur la Libération. N’oublient-elles pas cet Autre du temps qu’est l’éternel ? Aussi, dédaignant les heures de l’horloge, la Fête est à l’affiche, avec sa gratuité et son refus de la fuite en avant. Retour à la fumerie d’opium, ou bien perception d’une dimension oubliée, d’une qualité de vie qui échappe au mythe du Progrès ? Cependant qu’au croisement de plusieurs données sociologiques, la mort — ou plutôt le “mourir” — s’impose à la réflexion. L’eschatologie n’a décidément pas fini de nous provoquer.