
Un joli nom, Catherine Pozzi, qui sonne doux-étrange.
Celle qui écrit ces mots dans son journal, le 11 novembre 1917,
représente pour ses contemporains la femme élégante que les
personnalités les plus en vue côtoient dans les salons mondains.
De rares privilégiés comme Julien Benda, Pierre Jean Jouve,
Ernst Robert Curtius, Louis Massignon, Jacques Maritain et
Marie de Régnier, la très fidèle amie, témoignent de l'originalité
de sa conversation, de son érudition et de l'exigence de sa
réflexion. En 1920, sa rencontre avec Paul Valéry initie une
passion où le dialogue amoureux se nourrit de la volupté de
l'intelligence.
Révélée au public par le travail de recherche et d'édition de
Lawrence Joseph et de Claire Paulhan, Catherine Pozzi, dont
le nom reste associé à une oeuvre essentiellement posthume, est
désormais «hors la nuit des archives».
En écho aux paroles de Jean Paulhan, qui déclarait connaître
ses vers par coeur, elle affirmait à la fin d'une vie marquée par
un travail opiniâtre, constant défi à la maladie qui l'emportera
à cinquante-deux ans : «Je suis évidemment, et je ne suis que
poète. Là est mon identité.»
La biographie de Mireille Diaz-Florian propose le récit d'une vie
où s'incarne une destinée d'écrivain. Le lecteur qui s'y engage entre
en résonance avec une pensée et une sensibilité visionnaires.
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