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Il est le père de la géopolitique française et aussi de la géostratégie. Il est le fondateur de la mythique revue Hérodote. Yves Lacoste est l’un des plus grands noms de la géographie contemporaine, dans la lignée d’un Paul Vidal de Lablache même si leurs terrains de recherche furent différents. Né au Maroc en 1929, fils d’un géologue qui lui apprend la curiosité des pierres et du terrain, il perd cette figure paternelle si marquante pour sa vocation alors qu’il est un jeune adolescent. Il commence donc des études de géographie pour le goût de la géologie et sa vie lui donnera des pères d’adoption et intellectuels, le premier étant Pierre George, grand géographe communiste, professeur à l’école des sciences politiques, qui lui permettra d’écrire son premier « Que sais-je » sur les pays sous développés. En effet, dans les années 1950 et 1960, la géographie est marquée par l’émergence des pays sous-développés, la fin des colonisations et les guerres idéologiques (notamment la guerre froide). On ne peut donc faire de géographie sans évoquer la politique. Curieux du monde, Yves Lacoste est un géographe aventurier, kesselien. Il court en Afghanistan, à Cuba, au Vietnam, en Afrique, notamment à Ouagadougou où il s’intéresse aux populations touchées par les maladies tropicales, car la géographie peut aider aussi la médecine. Mais Yves Lacoste demeurera un homme libre, en dehors des chapelles idéologiques et universitaires. Il sera le premier à concevoir la géographie comme « un art de la guerre ». Ses mémoires sont passionnantes tant sur le plan personnel que scientifique. Ils sont le témoignage d’un esprit rebelle et en même temps d’une grande précision. Ce livre nous permet à la fois de comprendre l’essence de la géographie, les écoles françaises qui l’ont animée tout au long du XXème siècle et nous permet de mieux appréhender notre géographie contemporaine si bouleversée.