Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Pendant des siècles la justice a été rendue dans le silence, devant un peuple béat ou terrorisé. Si depuis quelques années le mystère se dissipe, si l’institution judiciaire redescend peu à peu du ciel sur la terre, c’est en partie grâce au Syndicat de la Magistrature. Le premier mérite de celui-ci est d’avoir brisé le silence, d’avoir pris la parole. Et comme toujours, la parole qui fuse après avoir été longtemps retenue est révolutionnaire. Les magistrats syndiqués — plus d’un quart des magistrats français — ne se satisfont pas d’une critique moralisatrice du fonctionnement de la justice. Ils veulent davantage : agir à l’intérieur de l’appareil judiciaire pour imposer le changement par une nouvelle pratique. Mais déjà apparaît cette évidence : démythifier la justice et tenter de la rétablir là où elle n’existe qu’en apparence conduit à une remise en question de la société tout entière. C’est pourquoi l’apparition du Syndicat de la Magistrature constitue sans doute l’un des phénomènes les plus importants de notre histoire politique récente.