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L'heure est aux retrouvailles entre les chrétiens et la politique, si l'on en juge par les affirmations et les recherches de tous côtés, la succession accélérée des théologies, et l'éclatement du monolithisme ecclésial. Ce renouveau peut-il prendre appui sur l'histoire, au lieu de l'utiliser comme repoussoir ou de la négliger pour se brancher directement sur l'Ecriture? Des notions y ont été patiemment forgées, des discernements y ont été faits, qui peuvent être aujourd'hui d'une grande utilité, ne serait-ce que pour éviter de retomber dans de vieilles confusions. Un problème de fond apparaît en filigrane : la signification du pouvoir politique aux yeux du Royaume de Dieu. Les Eglises ne savent guère que diviniser ou diaboliser, selon qu'elles sont puissantes ou marginales. Ne peut-on clarifier ce débat? Dans tous les régimes existants, la raison d'Etat impose un machiavélisme avoué ou caché, contre lequel s'élève actuellement la revendication d'une morale et d'un droit. Cependant que la vie militante s'interroge elle aussi sur une déontologie de la lutte. Au nom de quoi une communauté chrétienne peut-elle s'exprimer en politique, sans faire intervenir une raison d'Eglise, sans fausser l'analyse par des injections de sacré, sans inventer selon son besoin une religion de remplacement?