
Inondations, incendies, effondrements,
explosions industrielles : bien des territoires
sont marqués par des aléas naturels ou
technologiques qui conditionnent leur
développement. Mais ces contraintes sont aussi
des ressources, témoins de l'identité fluviale,
minière, littorale des lieux. L'aléa peut devenir
un atout et les mesures de prévention, des
éléments de projet.
Les Ateliers nationaux ont esquissé
ce nouveau regard sur six sites sensibles
avec une équipe d'architectes, urbanistes,
ingénieurs, paysagistes sous la direction de
Frédéric Bonnet (Grand Prix de l'urbanisme
2014) : vallée de l'Oise, vallée de la Fensch,
vallée de l'Orne, val de Tours, val d'Argens
et vallée de la Marne. L'échelle de réflexion
change, on identifie mieux les solidarités entre
les territoires et leurs vocations, intégrant à
la vision urbaine l'agriculture et les milieux
naturels. Les solutions pour un habitat ou
des activités résilientes moins vulnérables
à l'aléa sont architecturales, mais aussi et
surtout urbaines et paysagères, à la mesure du
quartier et des infrastructures de transport.
Penser la ville avec l'aléa conduit à davantage
d'inventivité, en proposant des espaces urbains
moins génériques, mieux ancrés sur leur sol.
Ceci facilite le décloisonnement des certitudes et
des métiers ; la règle et le projet collaborent très
en amont, les services de l'État apportent leur
expertise aux élus. In fine, cela profite à tous.
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