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La première étoile commence après le dernier lampadaire effrangé par le brouillard. « Alpha du Centaure » appartient à la constellation la plus proche de la Terre. Voilà une première indication quant à la signification du titre de ce livre : l’improbable qui infiltre et qui enrichit (et qui rédime aussi peut-être) le monde où nous vivons. Rien n’en définit mieux le thème, les lignes de force sous-jacentes que l’épigraphe inaugural emprunté à Marcel Proust : « L’amour, c’est l’espace et le temps rendus sensibles au cœur. » Dans ce roman, en effet, il est question de temps, de temps arrêté, thème qui a tenté nombre d’écrivains de notre époque. Il est question d’espace, des paysages de l’envers des choses, d’un itinéraire qui est un double aller-retour île-Maurice-Paris mais aussi du voyage jusqu’au bout- d’un jour qui semblait interminable. Sous la gangue de l’usuel, un Paris insolite et dérangeant comme un tableau de Magritte ; la Cornouailles lovée dans le bref été et enfin une île Maurice altière et dure qui n’est pas celle des dépliants touristiques : autant de haltes (de balises) sur cet itinéraire.... Malgré la profession de l’auteur, malgré ce qu’écrit à lui-même Pierre Revel le narrateur : « Ma raison : la messe interrompue », « Alpha du Centaure » n’est pas un roman sur la « folie » ou sur un banal « délire à deux ». Il s’agit de la recherche d’une « deuxième fois », d’une désespérée tentative de re-créer le passé, de retrouver le temps perdu corps et biens sous les alluvions de l’absence et de l’oubli et d’un vécu morcelé.