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Alexandre VI incarne à lui seul la figure du pape scandaleux, coupable de tous les excès et perversités, et conserve, pour l’Europe de son temps et la postérité, l’épithète infamante de pape simoniaque. Pour faire oublier son origine espagnole et accéder au pontificat, il fait preuve d’une intelligence politique hors du commun et achète le nombre de cardinaux suffisant pour son élection, en 1492. On lui reproche une vie familiale intense et trouble, avec sa fille Lucrèce, élevée près de lui et mariée au gré de ses intérêts politiques, et ses fils Juan et César. Le premier est assassiné dans des circonstances mystérieuses et le second, cardinal défroqué, mais stratège de génie, est le bras armé de ses ambitions territoriales. Il fait régner une ambiance délétère à Rome, où chacun le sait prêt à tout pour financer les armées de César. C’est dans cette ambiance qu’il est empoisonné, en 1503, lors d’un repas mémorable et ô combien sulfureux, donné par l’un de ses cardinaux. Il n’en fallait pas plus pour donner naissance à une légende noire, renforcée par Victor Hugo et sa Lucrèce Borgia, et dont les historiens peinent encore à faire table rase.