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Les forces de destruction qui emportent le cours du monde sont à ce point démesurées qu'elles semblent excéder la portée de tout effort visant à les contenir. L'espèce humaine est confrontée à la menace d'un anéantissement et, plus grave encore, à celle d'une exténuation de son humanité.
Face à l'extrême qui vient, chaque être humain est enjoint à reconnaître que son sort ne se distingue plus de celui de n'importe qui d'autre. Nous sommes devenus des survivants antérieurs. Pendant le temps qu'il reste, il nous revient comme tâche inéluctable de chercher une issue qui fraye la voie à nos descendants. Or, cette tâche se heurte apparemment à l'impossible. Comment alors ne pas désespérer ? Telle est la question soumise au travail de la pensée. Plutôt que de considérer le désespoir comme une tentation à laquelle ne pas céder, l'auteur propose au contraire de l'éprouver à fond. Car faire résolument face à la Destruction aurait peut-être pour effet d'aiguiser la lucidité requise pour en mettre la racine à nu.
Le « résultat » final de la Destruction s'annonce comme la réduction généralisée des conditions de l'existence à la vie nue : le dénuement, la détresse et le déni de tout droit et de toute dignité. Accueillir la vie nue, telle serait l'ultime opération. On ne pourrait toutefois l'effectuer qu'à la condition d'assumer sa propre vulnérabilité. Ainsi pourrait être dégagée la seule puissance capable de désamorcer les ressorts de la pulsion d'autodestruction qui risque de précipiter l'humanité à sa perte. Tel serait, pour une communauté d'« accueillants », le pari d'une espérance endeuillée.