
le sens de la marche tient qu'au pas s'ouvre l'oeil l'adieu vaut salut
Caparaçonné, le crabe, s'il s'en protège, ne se retire pas du monde : il l'observe, l'oeil en biais ; il l'arpente, à grands pas de côté. S'il le fuit, c'est pour y vivre.
Pour habiter le monde, ne faut-il pas s'y faire dur mais réceptif, le parcourir promptement mais aussi s'y poser immobile, être ici en quête d'ailleurs ?
A l'allure du crabe, les haïkus ici réunis tentent, par leur démarche étrange, dans un déplacement autre, un regard de guingois sur ce qui nous entoure.
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.