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Yosano Akiko vécut de 1878 à 1942. Celle qui fut l’une des principales figures de la littérature japonaise remporte son premier succès à l’âge de 23 ans avec « Midarégami », « Cheveux emmêlés », recueil de poèmes de forme classique dans lequel elle chante avec audace les sentiments et les désirs que lui inspire son futur mari, poète lui aussi. De cette passion naîtront de nombreux autres recueils et onze enfants. En 1904, un long poème contre la guerre et le personnage sacré de l’empereur vient confirmer le goût de Yosano Akiko pour le mépris des conventions. Présente plus de quarante ans sur la scène littéraire, elle se montre par la suite féconde et talentueuse dans des genres très différents. Auteur de plus de 50 000 poèmes, de la première traduction en langue moderne du « Dit du Genji », de contes pour enfants, alors qu’elle a environ trente ans, elle se tourne vers le journalisme pour y traiter avec enthousiasme et sans complaisance d’un autre sujet tabou : la condition féminine. Elle fait alors figure de précurseur. Au Japon, personne n’ignore le nom de la femme passionnée par l’être humain et la recherche de son accomplissement. En 1916, alors qu’elle était déjà mère de dix enfants et soutenait de sa plume sa nombreuse famille, elle écrivait : « Chaque jour de ma vie est une danse, celle des flammes de mon existence. Il me faut danser sans honte cette vie de douleur, de violence, d’amour et de bonheur. Nouvelle danseuse, je veux m’élancer en tourbillonnant dans la libération de l’existence… »