Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Valentin Serov (Saint Pétersbourg 1865 – Moscou 1911) Parmi les «jeunes Ambulants » qui rejoignirent le Monde de l’Art, le portraitiste le plus brillant fut sans conteste Valentin Serov. Comme beaucoup de ses contemporains, il affectionnait la peinture de plein air, et certains de ses portraits les plus attrayants – Jeune Fille aux pêches, Fillette dans la Lumière du Soleil ou En Été – doivent leur côté naturel au décor ou aux jeux d’ombres et de lumière. En réalité, Serov considérait ces oeuvres comme des études plutôt que des portraits, ce qui explique que le titre ne mentionne pas le nom du modèle. On sait cependant que Jeune Fille aux pêches est Vera, la fille du mécène Mamontov. Et dans En Été, c’est l’épouse de Serov elle-même qui est représentée. Serov fut un enfant précoce. Il commença à montrer des dispositions artistiques dès l’âge de six ans. A neuf ans, il fut envoyé à Paris chez Répine, qui devint son professeur et son mentor. Quand Répine revint en Russie, il emmena l’enfant avec lui et le fit travailler comme apprenti dans son atelier moscovite. Finalement, le maître l’envoya chez un autre professeur, Pavel Chistiakov. Cet homme, qui forma nombre de peintres du Monde de l’Art, allait d’ailleurs devenir un de ses amis intimes. Etant donné la longueur de la carrière de Serov, on ne s’étonnera guère de la diversité de son style et de ses thèmes de prédilection : des peintures mondaines de la haute société (avec le style grandiose de leurs costumes) aux portraits tout en finesse de jeunes enfants. Radicalement différente de toutes ses oeuvres, la fameuse étude de nu de la danseuse Ida Rubinstein, peinte sur toile à la détrempe et au fusain, date de la fin de sa vie. Les premiers tableaux de Serov rappellent le style des impressionnistes français.