
Découvrez le destin exceptionnel de Marie-Anne Collot,sculptrice française, élève de Lemoyne, contemporaine de Houdon et de Pigalle, collaboratrice de Falconet, amie de Diderot et seule portraitiste attitrée de Catherine II de Russie. Elle réalise 56 bustes et médaillons connus, entre 1765 et 1783.
« C'est un phénomène assez rare pour être unique. Elle a fait plusieurs bustes d'hommes et de femmes très ressemblants et surtout pleins de vie et de caractère. »
Grimm à Catherine II, 1766.
Formée au dessin, au modelage et à la sculpture par les professeurs de l'Académie royale, la « petite Parisienne », née à l'aube d'un nouveau monde, et placée par son père comme modèle dans les ateliers du Louvre, devient, grâce à une concordance d'évènements et de rencontres, une artiste d'avant-garde copiée par les plus grands statuaires de son temps.
Mlle Collot (1748-1821), surnommée affectueusement Mlle Victoire par son ami Diderot, connaît une ascension sociale vertigineuse à la cour de Russie où elle détient, à 18 ans seulement, le titre très envié de « portraitiste de Catherine II ». Boudée par l'Académie royale, puis terrorisée par la tourmente révolutionnaire, Marie-Anne Collot, devenue immensément riche, fuit son domicile parisien de l'Isle Saint-Louis pour se réfugier en Lorraine avec sa fille Marie-Lucie.
Comment imaginer qu'au début du XIXe siècle, Nancéiennes et Nancéiens pouvaient croiser dans les rues de leur ville cette femme élégante et discrète sans savoir qu'elle était la seule sculptrice française du XVIIIe siècle !
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