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Sur une grande partie de la planète, la question des industries créatives est désormais inscrite à l’agenda des politiques publiques des collectivités territoriales, des États et des grandes organisations internationales. Et pourtant, les réalisations auxquelles elles ont donné lieu n’ont pas connu que des succès depuis leur émergence, en Grande-Bretagne, au milieu des années quatre-vingt-dix. Quant aux justificatifs avancés pour les soutenir, émanant souvent d’experts ou de publicistes, ils méritent pour le moins d’être discutés.
Les auteurs ont choisi d’appréhender ces nouvelles industries sous l’angle des industries culturelles et médiatiques, dont ils sont des spécialistes, et dont les traits spécifiques remontant à plus de deux siècles se sont renforcés depuis quarante ans. Cette grille de lecture les conduit à tester la consistance des filières en place (livre, musique enregistrée, cinéma et audiovisuel, information de presse), à identifier deux filières nouvelles (les jeux vidéo et l’info-médiation), et à envisager les transversalités avec les autres filières composant les industries créatives (mode, biens de luxe, artisanat d’art, etc.), ainsi qu’avec certaines autres branches industrielles en cours de « culturisation ». Ils montrent que trois paradigmes jouent un rôle central dans les mutations en cours : convergence, collaboration et création et ils imputent l’essentiel de ces mutations à l’expansion récente et brutale des géants mondiaux de la communication, positionnés au niveau de l’intermédiation – entre la conception-production des produits et leur consommation – sans pour autant offrir des contenus culturels et informationnels nouveaux.
Simples mutations ou bouleversements de grande ampleur ? Toujours est-il que la thèse de cet ouvrage est que les changements en cours s’inscrivent dans un mouvement d’industrialisation des biens symboliques qui s’étend au-delà des activités culturelles reconnues.