Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Tōkyō est entré dans la compagnie des grandes capitales occidentales, mais la question qui revient est encore de savoir si la démocratie a fait souche au Japon. Ceux qu’on appelle « révisionnistes » aux États-Unis ont forcé les japonologues à la reprendre sérieusement. Le recueil que voici s’en inspire, mais ne s’y restreint pas. Le Japon intriguait beaucoup d’esprits curieux quand croissaient sa masse et sa puissance. Ils s’étonnent aujourd’hui que la force de l’État paraisse suspendue par exemple, que le pouvoir du yen ne s’impose pas plus. D’où vient donc chez les Japonais ce mépris de fortune ? On peut s’en faire une idée quand on lit les critiques qu’ils s’adressent eux-mêmes. L’État s’est occupé du développement plus que des lois. Il y a eu une main cachée dont l’action dans l’ensemble était très favorable. Avoir ce qu’on veut sans le vouloir, et vouloir ce que l’on n’a pas — comme dit la comptine alsacienne — provoque, le moment venu, une introspection salutaire. « L’indifférence, c’est par là que commence la fin de la nation » dit la bande d’un livre neuf qui attire les lecteurs au Japon, en 1994. Le caractère multiforme de ce livre est sa justification. De chaque partie, devrait pouvoir renaître le tout. Le monde des politiciens et celui de l’administration dans leur décor dépourvu d’armes et plutôt sobre de lois, le pacifisme tenant lieu d’internationalisme, l’idéal marchand renaissant comme une valeur comparable à la croissance industrielle, l’incrédulité qui frappe la valeur propre de l’argent, reviennent à une même chose que l’on pourrait appeler le livre du dedans.