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Il en est des chapitres — ou, pour mieux dire, des textes — qui composent ce livre, comme des wagons de chemin de fer : chacun constitue un petit monde bien à part, avec son histoire et ses personnages ; mis bout à bout, les uns derrière les autres, ils sont le train. Et ce livre — qui n’est ni tout à fait un volume de nouvelles, ni tout à fait un roman — est un train : avec un début et une fin — une tête et une queue, comme on dit en parlant d’un convoi —, avec une locomotive et un fourgon de queue. Ce fourgon-là, avec son œil rouge, c’est justement le jouet de fer-blanc... C’est aussi pour cela que, comme un leitmotiv — ou plutôt comme une obsession — le thème ferroviaire revient tout au long du récit. L’épine dorsale de ce pays quelque peu mythique où évoluent David et Thomas, c’est le chemin de fer ; c’est toujours lui qui joue le premier rôle. David, le héros (« le second héros mais le premier personnage »), est un « dompteur de locomotives ». Un exalté qui n’aime que ses machines, qui crée pour elles — et pour lui seul — un « musée », une mythologie. Et le paysage, disposé comme pendant une espèce de lent voyage — bien plus dans l’espace que dans le temps — composé de stations (dans les deux sens du mot) et de déplacements, c’est aussi un paysage ferroviaire ; du moins est-il vu au-delà des fenêtres d’un wagon. Là vit David ; c’est sous le coup de sa passion pour les locomotives qu’il demeure délibérément en marge de la société, qu’il se constitue un personnage — une personnalité — d’aliéné. Son aliénation causera sa perte.