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« Chez moi, c’est à dire chez les Soninkés du Mali, le soleil est très piquant. Il fait bien plus chaud qu’en France, mais on n’est pas mal, il y a du vent, et dans mon village il y a beaucoup plus d’eau qu’à Négali. On a des arbres et la terre est noire, on peut y cultiver le riz, car ça ne sèche pas. Les montagnes sont du côté de Mogarenio, un peu plus loin. Je pensais que c’étaient les montagnes les plus hautes du monde, et quand on m’a dit qu’en France il existait des montagnes plus hautes que chez moi, je n’ai pu le croire. La première saison est celle des cultures parce qu’il pleut. La deuxième saison n’a pas de pluies mais la terre reste un peu mouillée, et il fait toujours frais. Là où je suis née, la sécheresse n’est jamais terrible. C’est différent de Yélimané qui est bien plus connu, mais qui n’est pas un endroit pour construire une maison. Nous, on ne parle pas de Sahel, mais les Français en parlent souvent. Je viens de là, je suis une Soninké du Mali. » Cette femme qui parle est à Paris depuis seize ans. Elle correspond avec son village natal au moyen de cassettes vidéo. Elle organise chez elle des réunions Tupperware. Grâce à elle, deux mondes tentent de dialoguer. Sa parole, naïve, savoureuse, tient de la fable et de l’avertissement. Sa vie, dit-elle, ressemble à un film. Nous en sommes, plus que les témoins, les acteurs. Par le truchement de Catherine Vigor, elle s’adresse à nous, en direct, jusqu’au cœur.