Santoka (1882-1940), après des années d'une
existence chaotique un peu trop imbibée de saké, à
quarante-deux ans est ordonné moine zen. Il sera un
moine zen vagabond, dont la méditation est la marche,
dans la quête permanente de sa "vraie demeure".
Pour Santoka le plus grand des bonheurs c'est "une
chambre, une lampe, une table, un bain et une coupe
de saké". Le soir il consigne dans son journal de voyage
ses pensées et ses haïkus. "Pure expérience", telle est sa
conception de la poésie.
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