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Trente ans après sa parution, la pénétrante clairvoyance de ce livre et son actualité brûlante frappent le lecteur au plus haut point. En matière d’immigration, Paul Yonnet avait identifié très tôt l’origine du déni dans laquelle la France allait être enfermée, cet « antiracisme de nouvelle génération » apparu dans les années 80, porté par l’agent idéologique mitterrandien que fut SOS Racisme. Alors que la France, et en particulier la gauche, avait depuis longtemps convenu que la « race » était une idée sans fondement, Paul Yonnet a compris et osé dire que ce néo-antiracisme allait l’installer, déclenchant avant même la parution de son livre, les premières foudres du politiquement correct. Il montre que les comparses d’Harlem Désir et de Julien Dray n’ont pour cela qu’une seule mission : en finir avec l’assimilation républicaine en promouvant le « droit à la différence ». Sans le dire, il s’agit d’adapter la France à l’arrivée d’une immigration musulmane massive dont on sait bien que sa culture religieuse inégalitaire ne lui permettra pas d’emprunter le chemin assimilationniste qu’ont respecté les autres vagues d’immigration. Pour y parvenir, toutes les culpabilisations sont bonnes, colonialisme ou pétainisme, et pour se faire pardonner, les valeurs françaises doivent être réduites aux seuls droits de l’Homme : tout être humain doit être accueilli et pouvoir rester lui-même, avec ses coutumes et ses traditions. Dès lors, s’opposer à cette immigration devenue inconditionnelle devient un « repli » nauséabond. Médias, dirigeants économiques, responsables politiques, églises, tous avalisent cette tragique renonciation. Or c’est là un tournant majeur de l’histoire française dont les conséquences sont toujours devant nous.