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«Je fus, en 2007, choqué par l'insistance grossière avec quoi les media (de gauche comme de droite), lors de l'élection de Nicolas Sarkozy et du décès du cardinal Jean-Marie Lustiger, mirent l'accent sur les origines hongroises de l'un, polonaises de l'autre ; sur le sang rastaquouère qui coulait dans leurs veines. Ces considérations étaient d'une extraordinaire inconvenance, mais les goujats qui les exprimèrent n'étaient même pas conscients de leur goujaterie, tant ce thème de la race, des Français de souche et de ceux qui ne le sont pas, appartient désormais à la conversation courante, est entré dans les mœurs. Jamais depuis la Libération les crispations xénophobes n'ont été en France aussi vives. Je suis incommodé par ce retour aux racines qui est tant à la mode, par ce barrésisme de bas étage dont on nous casse les oreilles (et que Barrès assurément récuserait), par cette apologie du droit du sang aux dépens du droit du sol, par cette soudaine prolifération de l'adjectif identitaire que l'on chercherait en vain dans le Littré. Au cœur de ce livre qui traite de politique, d'art, de religion, se trouve donc la question de l'émigration, de l'identité nationale. Vous avez dit métèque? exprime quarante ans de la vie d'un artiste qui, fils d'émigrés russes, a mis son talent et son énergie créatrice au service de la langue française ; qui, nonobstant son nom exotique farci de z et de f comme une dinde de Noël l'est de marrons, a l'audace de penser que ses livres servent la France, s'incorporent à son patrimoine littéraire.» Gabriel Matzneff.