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« tueuse, et tuante est l’époque à nouveau insensément cruelle c’est un murmure distinct entre des lèvres inconnues sur lesquelles on a peur de poser les siennes. »
Directement écrit à la suite de ça va bien dans la pluie glacée (P.O.L, 2024), ce nouveau poème intensifie la déchirure provoquée par les événements tragiques de la guerre à Gaza – dans l’intimité, le quotidien, dans l’histoire, dans les œuvres (poésie, sculpture, musique...). Chaque texte tremble d’espérer que le moment présent ne soit pas celui où « la race humaine a peut-être besoin du bain de sang et du passage périodique dans la fosse funèbre » (reprenant les mots de Marguerite Yourcenar dans les Mémoires d’Hadrien). Le poète ajoute : « Je redoute que ce soit le cas pour la Palestine comme pour Israël ».
Texte à la fois spectaculaire, érotique, psalmodique, répétitif, dissonant, composé de plusieurs moments lyriques arrachés à la vie, aux événements, aux rencontres, notamment de splendides variations autour de la sculpture de Rodin, Iris, messagère des dieux. voilà c’est tout est écrit au bord du précipice collectif, repoussant la mort, tenant jusqu’au bout à « la condition de voyeur », devant le monde et son désastre, sa beauté, jusque dans « l’impasse de la condition humaine ». Sachant qu’il n’y a de vérité que paradoxale : « Je vous interdis, vous m’entendez, je vous interdis de perdre espoir ».