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Un réflexe s'installe aujourd'hui dans nos sociétés, et singulièrement chez les croyants : celui du repli sur soi et d'une affirmation identitaire. Le christianisme se vit alors sur un mode défensif, dans la méfiance à l'égard de l'autre, qui finit par son rejet et son exclusion. Cette posture s'incarne de plus en plus dans des politiques, qui se réclament de la défense de « valeurs chrétiennes ». Tragique méprise, qui se dévoile dès l'instant où l'on ouvre les Écritures. Alors se découvre une tout autre logique. Dès les premières lignes de la Genèse jusqu'au terme du Nouveau Testament, s'affirme la dynamique d'un accueil, d'une ouverture à l'autre, qui est la condition de la vie. Et cela, sans naïveté, car la Bible sait combien la rencontre de l'autre comporte une dimension d'épreuve. Mais c'est l'épreuve même de la vie et la condition de son avenir, ce hors de quoi nous glissons vers la barbarie. Impossible d'esquiver cette vérité, sauf à user de la Bible à contresens. « Élargis l'espace de ta tente » : l'injonction d'Isaïe convoque de façon pressante les croyants. L'Église ne peut être fidèle à l'Évangile que si elle consent à cette générosité, qui est intrinsèquement celle du Dieu de la révélation biblique. Anne-Marie Pelletier est agrégée de Lettres, docteure en sciences des religions, professeure honoraire des Universités. Jusqu'en 2022, elle a enseigné l'Écriture et l'herméneutique au Collège des Bernardins et aux facultés Loyola Paris. Outre ses travaux bibliques, elle est l'auteure de plusieurs livres sur les femmes dans l'Église, Le signe de la femme (Cerf, 2006) ; L'Église, des femmes avec des hommes (Cerf, 2019) ; L'Église et le féminin (Salvator, 2021).