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Qui ignore aujourd’hui Virginia Woolf ? La beauté anxieuse de son visage, les tragédies de son enfance, sa mélancolie suicidaire, ses appréhensions sexuelles, sa liaison tumultueuse avec Vita Sackville West et sa défense de la cause des femmes ? Au cinéma comme au théâtre sont exposés avec complaisance ses frustrations d’adolescente et ses combats contre l’autorité masculine, ses crises de dépression et sa noyade dans la rivière Ouse. Les féministes ont fait d’elle une icône, et les psychiatres diagnostiqué sa maladie. Or aucun de ces arrêts sur image ne donne la clef d’une imaginative qui s’est refusée à aggraver le malheur, à laisser le dernier mot à la mort.
Dans cet essai aux multiples entrées, Henriette Levillain rend à l’œuvre romanesque son autonomie au regard des confidences de la femme en souffrance. Les personnages de Virginia Woolf ne sont pas des reflets mais des créatures auxquelles elle donne le pouvoir de relier ce que la vie ne cesse de séparer, les corps comme les consciences.
« Beauté », « Féministe », « Marcheuse » ou « Poète », autant de fenêtres ouvertes sur les secrets d’une artiste qui, malgré son drame intime, savait enchanter le quotidien.
Henriette Levillain, professeur émérite à Paris-Sorbonne. Auteur de nombreux ouvrages et articles parmi lesquels Saint-John Perse (Fayard, 2013, Grand Prix de la biographie littéraire de l’Académie française), elle a plus récemment publié Yourcenar. Carte d’identité (Fayard, 2016) et codirigé avec Catherine Mayaux le Dictionnaire Saint-John Perse (H. Champion, 2019).