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Face à une révélation d’inceste, que font et que peuvent faire les travailleurs sociaux et les autres intervenants habituels (magistrats, médecins, enseignants…) ? Quelles mesures de protection des victimes mineures faut-il privilégier ? pour quelle efficacité ? Comment assurer en justice la défense et la représentation des intérêts de l’enfant ? Doit-on mener, au-delà des mesures d’urgence, une action auprès du groupe familial afin de prévenir une récidive toujours menaçante ? Telles sont les questions qui ont servi de fil directeur à la recherche de cinq années menée par un groupe de travailleurs sociaux et de psychologues de la Sauvegarde de l’enfance de Vendée dont cet ouvrage est l’aboutissement. À l’écart de toute ambition normative, leur travail — s’appuyant sur l’examen attentif de cas singuliers et sur une investigation statistique conduite par Gildas Loirand, sociologue — constitue une évaluation des actions menées sur le terrain auprès d’une centaine de familles à transaction incestueuse, révélée ou soupçonnée. Sont ainsi abordés le contexte du travail social dans l’approche des situations de violences sexuelles, les organisations familiales à risque incestueux, les conséquences des violences sexuelles sur la victime et son entourage pour souligner l’importance de la prévention et déboucher sur des pistes d’intervention possibles. Dans tous les cas, la protection et le soutien des victimes, pour lesquels se mobilisent les travailleurs sociaux, ne sauraient être véritablement assurés sans une coordination raisonnée de l’action des diverses institutions qui interviennent dès qu’un inceste est déclaré ou suspecté. Ainsi les auteurs qui ne proposent pas des « solutions clés en main » invitent tous les intervenants concernés à mettre en place localement des dispositifs d’actions concertées, y compris préventives, susceptibles d’offrir à chacun, dans le souci de l’intérêt de l’enfant, la possibilité d’exprimer sa spécificité professionnelle et sa compétence propre sans interférer sur celles des autres.