L’expérience métro n’est pas aimée. Elle est décriée, appréhendée, on pose du télétravail pour ne plus avoir à la subir et c’est bien compréhensible. Partout en France et dans le monde, le métro devient cher, congestionné, étouffant, enfermant, symbole de crispations sociales, de restrictions néolibérales, d’engorgement urbain et de prison mentale et temporelle.
Pourquoi écrireun livre là-dessus, puisque nous sommes d’accord pour trouver le métro infâme? Eh bien parce que le métro n’est pas que ça. Du moins, il peut ne pas l’être.
Vingt minutes sous la terre n'est ni un traité technique ni un ouvrage universitaire sur l’histoire du métro. C'est un essai, un essai d'une passionnée, persuadée que le métro peut être génial. Il peut être beau, agréable, humain. Il peut faire du bien. Rendre service pour de vrai. Etre une transition au sens noble du terme : un moment à part, hors du temps, sous la ville et les impératifs, un moment au fond d’immense liberté, où l’on n’attend rien de nous, ni mission ni rentabilité, et où l’on peut simplement être assis, lecteur, spectateur, rêveur, glandeur, ami, inconnu, amoureux, voyageur… Sans idéaliser une expérience qui s'avère à l’heure actuelle quasi systématiquement désagréable, il s'agit d'explorer ses multiples facettes et de comprendre, pour s'autoriser à l'aimer.
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