Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
1985, le narrateur vient d’avoir vingt-sept ans, et l’avenir lui apparaît comme un vide insondable. Sur les rares photos de lui à cette époque, il se tient toujours le buste légèrement en retrait, affichant une forme de distance ou de dédain par rapport à l’existence, alors que c’est en fait une posture vouée à mieux masquer sa peur panique du précipice. Sans comprendre pourquoi, il commence à écrire un roman, Valentine et Judex. L’histoire d’un automobiliste qui prend à son bord une inconnue. Avec le recul, il se dit que cette tentative de fiction s’apparente à une métaphore inversée de son existence d’alors, avec de trop nombreuses et inévitables concessions aux clichés des années quatre-vingt.
Cette parodie de road movie, en grande partie inspirée des premiers films de Wim Wenders et du premier long métrage de Jim Jarmusch, paraît cependant l’avoir libéré en même temps qu’elle a débridé son écriture. Le principal protagoniste de Valentine et Judex, roman dans le roman, traverse la vie au volant de sa voiture avec une totale autonomie de mouvement, tandis que le narrateur de cette histoire demeure totalement empêché, inféodé à B***, sa compagne, dont le caractère tempétueux laisse peser sur leur couple la menace permanente d’une sortie de route définitive. Qui se cache derrière le personnage de Valentine, jeune femme maigre et disgracieuse, qui prétend avoir tué un écrivain ? Qui derrière celui de Judex, qui a emprunté son nom à un justicier vengeur vêtu de noir, qui apparaît dans les serials muets de Louis Feuillade vers 1917, puis dans un film de Georges Franju en 1963 ? Quels secrets la fiction qui apparaît dans cette autofiction tente-t-elle de dissimuler aux yeux du lecteur ? Ce livre est l’histoire d’un rendez-vous manqué avec la littérature. Bien qu’il ait publié depuis plusieurs livres, le narrateur avoue : « Je ne sais pas où l’écriture m’entraîne, et j’ignore à ce jour où elle m’a mené. »