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Niant avoir subi une attaque cérébrale, Vlad accuse les médecins et les psychanalystes de chercher à le rendre fou, comme il accuse ses proches, sa famille, la poésie, la critique et la philosophie, les livres qui envahissent sa maison et l’étouffent, les murs même de sa demeure qui font barrage à l’air et au ciel, d’être responsables de l’irritation qui gagne son corps dès qu’il côtoie les autres. Rejetant en bloc tout ce qui avait jusqu’alors constitué sa vie – sauf les garçons de hasard, les vagabondages nocturnes et l’alcool – il tente de reconstruire une impossible et insaisissable réalité à travers l’écriture d’un roman. Mais l’écriture, loin de transcender le réel, le précipite et l’ouvre béant à toutes les tentations et obsessions enfouies de l’homme.
Romancier, poète, dramaturge et essayiste, Bernard Desportes a fondé le théâtre d’Urien en 1978 et la revue Ralentir Travaux en 1995. Son oeuvre a fait l’objet d’un colloque à l’université de Lille III en 2006, dont les actes seront publiés conjointement à Une irritation sous le titre Bernard Desportes autrement (Artois Presses Université).