Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
L’Éthiopien est le plus pauvre des habitants du Tiers Monde. L’État éthiopien, un des plus anciens de la planète, sinon le plus ancien des contemporains, est assiégé de forces hostiles, dont l’offensive continue se renouvelle depuis un millénaire. Critiquée par l’opinion humanitaire pour des opérations menées de façon dramatique, l’Éthiopie a besoin autant de l’aide alimentaire occidentale, que des armes de l’URSS qui est incapable de la nourrir. Tout a commencé avant notre ère, par un choix géographique : un noyau central en haute-montagne, disposant d’un hinterland commercial dans le bas-pays et d’une façade maritime. Ce grand dessin géopolitique a conditionné, de façon permanente, l’existence de l’État à travers plusieurs projets historiques, menés hier par le « trône et l’autel », aujourd’hui par l’État centralisé et l’idéologie collectiviste. La Révolution agraire de 1974-1980, à travers une histoire dramatique, a globalement soulagé la paysannerie ; mais, en 1980, le poids de l’État s’est de nouveau alourdi, par la mise en place d’un secteur collectif de production aux médiocres résultats. À propos d’un pays du Tiers Monde, cet ouvrage participe au débat sur les relations entre cultures-État-développement. La densité historique d’une culture nationale a armé ici un État, dont l’ambition a été un dessin géopolitique, et non le bien-être de ses sujets.