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Fulco di Verdura descendait d’une illustre famille aristocratique de Sicile. Il a écrit cette passionnante Enfance sicilienne à la fin de sa vie pour conserver le souvenir de l’univers enchanteur et éclatant de son enfance (entre cinq et treize ans). Toute personne ayant lu Le Guépard retrouvera dans ce récit l’exemple authentique de ce que Tomasi di Lampedusa (d’ailleurs son cousin) a décrit dans son roman. Petit garçon au début du XXe siècle, entre un père lointain et une mère insatiable lectrice, Fulco di Verdura recueille dans ce merveilleux livre la fin d’un monde dans lequel aristocrates et paysans sont plus proches qu’on pourrait le penser, avec pour fond sonore et suffoquant la campagne palermitaine. La finesse de Fulco di Verdura lui permet de rendre compte avec drôlerie et émotion des ultimes heures glorieuses de sa maison. Entre les vergers et l’Opéra, on croise une femme de chambre hypocondriaque, une grand-mère contrôlant tout, une grand-tante qui mange des spaghetti en secret ou un chameau dans le salon de la casa. Des décennies plus tard, il souffle la poussière d’or déposée par les siècles sur la villa du Monte Pellegrino : « La maison est encore là, Dieu soit loué, avec ses balcons et l’avancée de ses deux terrasses, la chère vieille maison de toujours, cuite au soleil et un peu lasse, dirait-on, sous le poids abusif de son flamboyant manteau de bougainvillées, mais séduisante et fière dans son parc à l’anglaise […] ». Un des plus beaux livres de mémoires du XXe siècle.