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Figure emblématique de la résistance contre l’occupation syrienne du Liban, Michel Aoun s’est imposé au fil des années comme le personnage incontournable du paysage politique libanais. Ce « fougueux» militaire, élevé à la dure école de l’armée durant la guerre du Liban, entre en politique en 1988 lorsque Amine Gemayel, président de la République, le nomme Premier ministre. Michel Aoun n’aura de cesse, durant ses deux années de mandat, de rétablir l’autorité de l’État et de libérer le territoire de l’occupant syrien - en vain. Le 13 octobre 1990, une offensive syro-libanaise sur ce que l’on appelle le « réduit chrétien » sonne le glas de ces deux ans d’espoir. Le général est contraint à l’exil. Il passe quinze ans en France avant de rentrer au pays en mai 2005. Les Syriens sont partis et il ressent ce départ comme une victoire personnelle en affichant l’ambition de rassembler.
La conclusion, au début de l’année 2006, d’une « entente » entre le Courant patriotique libre du général Aoun et le Hezbollah a suscité de nombreuses interrogations, tant au Liban que dans les rangs occidentaux. Michel Aoun propose, à travers cette entente « audacieuse » et « avantgardiste », un « projet de société » qui transcende les clivages sociaux et communautaires traditionnels afin d’apporter, à l’heure du « choc des civilisations », une réponse aux crises identitaires et à la question du « comment vivre en paix dans une société pluraliste ? »