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Plus de soixante ans après, la collaboration française se résume dans la mémoire collective à quelques grands noms, figures emblématiques de la servilité et de la trahison. Ceux-là porteraient sur leurs épaules toute l’ignominie de l’époque. Or, il est d’autres parcours moins célèbres qui éclairent d’une lumière singulière ces années noires. Qui connaît le nom de Jean Deleau, rouage insignifiant de la grande machine nazie ? En juin 1940, il a vingt ans. Le plus bel âge de la vie ? Pas à l’époque, et pas à Neuville-sur-Loire. Deleau est un jeune homme sans histoires, happé par l’Histoire. Quatre ans plus tard, devenu le chef redouté de la « Gestapo française » de Neuville, il échappe de peu à la justice de la Libération. Recherché par toutes les polices, caché pendant vingt ans par sa mère, le traître est arrêté en… 1965. Il sera le dernier des collaborateurs condamné à mort avant d’être gracié, et libéré en 1985. Au-delà du cas dramatique et pitoyable de Jean Deleau, ce roman librement inspiré de faits réels incite à s’interroger. Choisit-on de devenir un traître ? Est-on le jouet d’événements qu’on ne maîtrise pas ? Peut-on être coupable sans être responsable ?