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Une révolution qui n’estime pas les siens, les nourrissons et les valeureuses travailleuses agricoles, n’en est pas une. « L’histoire révèle sa propre essence à ceux qu’elle a au préalable exclus d’elle-même », écrit Dostoïevski ; et dans le cas tunisien, les absents, les exclus, les sans verbe, sans pouvoir donc, sont nombreux. Un livre d’histoire n’est pas une thèse mais un pont reliant le présent au passé. Or le cas tunisien nous dit l’état du monde : ceux qui célèbrent le miracle politique oriental advenu en 2011 oublient qu’une révolution s’écrit par ses propres mots, s’inscrit dans l’histoire par la grâce de sa propre pensée, de son ambition d’affranchir les siens, de raconter la rupture avec les anciennes pratiques du pouvoir : le népotisme, la corruption et le mépris du peuple. La douloureuse question que les Arabes, politiques et intellectuels, ne veulent pas poser est : Est-ce que le Printemps arabe a été porté, c’est-à-dire préparé, réalisé et défendu par des mots et une pensée arabes ? Est-ce que les Arabes de 2011 ont créé l’essentiel, ce qui fonde un tournant, une œuvre : nommer dans leur propre langue ce qui leur arrive, c’est-à-dire, leur propre révolution ?