Après le décès de la fondatrice en 1904, Mère Marie de la Passion, l'institut des Franciscaines Missionnaires de Marie connaît une rapide expansion missionnaire sur tous les continents. Si les communautés de France continuent à organiser les départs en mission lointaine, elles y développent également de nombreuses oeuvres hospitalières, éducatives et sociales. On les retrouve durant les guerres au plus près des combats, soignant, protégeant les blessés, les déplacés. Elles ont tenu un rôle essentiel dans la libération des prisonnières de Montluc, à Lyon en 1944.
Les transformations économiques, les bouleversements politiques de l'après Seconde Guerre Mondiale, soulèvent la question des priorités missionnaires à redéfinir dans ce nouveau contexte. Suivant les orientations conciliaires, dès 1966, un grand chantier de réformes s'ouvre pour répondre aux besoins des nouvelles pauvretés, fragilités sociales qui surgissent. Les fraternités se multiplient s'insérant avec plus de souplesse dans ces mondes instables.
La rédaction des nouvelles constitutions permet de redéfinir la vocation missionnaire des FMM. Approuvées par le Saint-Siège en 1979, les communautés de France entrent alors dans un temps de renouveau de la vie religieuse alliant unité dans la diversité, en restant fidèle au charisme de la fondatrice.
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