
dans les solitudes du poème
se posent - tu le sais bien - les actes
qui préservent du petit Renonce
aux courtes lubies Ce sont réponses
brouillonnes à la lumière intacte
dans les coeurs Va vers où tu essaimes
(essaime)
dans la maison des mots, tu t'obliges
à demeurer en cette souplesse
de la pensée à peine ondoyante
et paisible, là où tu inventes,
à fleur de sentiment pour que naisse
tout le contraire d'un homme-lige
(dans la maison des mots)
un ciel simple, de Nicolas Gille, frappe d'abord par la virtuosité, la maîtrise, l'audace de son auteur, qui ne craint pas d'y faire régner sans partage et sans faiblesse une forme fixe, le sizain, renforcée par un système de rimes d'une symétrie sans failles. Mais ces poèmes, si solidement construits, sont, de surcroît, dotés d'une grande souplesse syntaxique et prosodique, d'une légèreté, d'une élégance, d'une grâce stylistiques des plus rares. Le fond n'est pas moins sensible, suggestif, mystérieux, habité, fraternellement aristocratique... en un mot, « miraculeux » que les vers sont magiques, un ciel simple s'impose comme un recueil d'une exigence magnétique et envoûtante.
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