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L’expédition scientifique de L’Astrofant dans les contrées antarctiques était de calibre standard, avec au programme un petit supplément ludique : envoyer dans le ciel de minuit du 31 décembre 2000 une fusée de feu d’artifice depuis le pôle Sud, qui marquerait l’entrée dans le nouveau millénaire. Du gâteau.Dire que ça a dérapé sur les pentes glissantes d’un iceberg quelconque serait trop facile – et très en-deçà de la vérité. Alors que s’est-il passé? Mika Biermann est parvenu à retracer la chronique de cette nef des dingues dans un récit polyphonique parfaitement givré qui inaugure de fracassante manière le roman d’aventures du XXIe siècle. Comme si Edgard Poe, après avoir pris connaissance du surréalisme, des romans d’Échenoz et des films des Monty Python avait écrit ses Aventures d’Arthur Gordon Pym directement dans la traduction de Baudelaire. Ceci dit pour les références, s’il en fallait. Car Mika Biermann possède un style propre, exact comme de la dentelle, doublé d’une palette multicolore qui distille par la grâce d’un même coup de pinceau l’ironie subtile et le grotesque bouffon sans jamais cesser d’être émouvant. Un Blanc fait partie de ces romans qui nous vengent et nous consolent tout à la fois de la médiocrité ordinaire. On pourrait y reconnaître du merveilleux.