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N'oubliez jamais, Sire, que c'est la faiblesse qui a mis la tête de Charles Ier sur le billot... Je souhaite que le temps ne me justifie pas. Quinze ans avant la chute de Louis XVI, Turgot est le premier — et longtemps le seul — à exposer, par écrit, au roi, les abîmes où celui-ci court. Mais il en va souvent ainsi des Cassandre : Turgot est connu des livres d'histoire pour sa disgrâce expéditive en mai 1776, après deux ans d'un ministère tronqué : il reste comme le rare exemple d'un intellectuel libéral, ayant compris le principe des rendements décroissants en agriculture, partisan de la liberté totale du commerce et capable, avant Adam Smith, de formuler les rudiments de la théorie de l'équilibre économique. Toutes choses qui indiffèrent les Français de 1770, et expliquent la mauvaise réputation de ce précurseur misanthrope. Jean-Pierre Poirier a repris l'ensemble des archives disponibles, pour brosser le portrait de ce visionnaire, ami des philosophes, coqueluche des salons de Paris, auteur d'un best-seller pourtant austère : Réflexions sur la formation et la distribution des richesses. Il montre comment l'intendant de Limoges transforme sa région en laboratoire économique et social, traçant des routes, introduisant des espèces nouvelles, réorganisant la fiscalité et l'urbanisme, expérimentant, avec rudesse et efficacité, les remèdes qu'il proposera à Louis XVI pour sauver le pays de la banqueroute. Mais Versailles est un nid de vipères, et Turgot, comme le libéralisme, sont vite taxés de révolutionnaires. C'est l'histoire de cette occasion manquée, que Jean-Pierre Poirier raconte avec talent.