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True Blood n’est pas une énième fiction de vampires. Le sujet de la série d’Alan Ball (déjà à l’origine de Six feet under), c’est le sang. Il se trouve ré-enchanté par l’invasion du surnaturel dans le quotidien misérable du « Sud profond » qui lui sert de décor, multiplié par les créatures qui se différencient selon la puissance respective de leur sang : sang de vampire, sang de fée, sang honoré et consommé dans les rituels magiques ou dionysiaques. En sérialisant le sang, la série procède à une déconstruction acharnée de l’identité. Il n’y est plus en effet le signifiant distinctif d’une race ; la pureté du sang est sans cesse corrompue par le sexe, c’est-à-dire par les aventures et les plaisirs transgressifs entre les êtres hétérogènes qui se croisent. Hypnotiques et inassimilables, les vampires de True Blood deviennent ainsi l’emblème ultime d’une politique de la différence. Ce ne sont plus des aristocrates retirés de la société ou des prédateurs clandestins. Ils symbolisent les minorités sexuelles « invisibles » qui, par leur coming-out, problématisent le pouvoir normalisateur de la démocratie en Amérique. Derrière la mascarade de leur intégration civique, ils érotisent les rapports sociaux et jettent le trouble dans le genre.