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Fargue, Léautaud, Breton et les autres, les écrivains dont je traite sont d’une sorte particulière : leurs vies et leurs œuvres sont si étroitement associées aux rues, aux façades, aux mœurs, aux itinéraires parisiens qu’on dirait que la Ville elle-même les a pris pour porte-parole. Ce sont des Parisiens profonds, des enracinés de la capitale, des promeneurs professionnels. J’ai mis mes pas dans les leurs. On voudra bien ne pas prendre le petit ouvrage que voici comme relevant de la critique, de l’histoire, ou d’une quelconque science littéraires. Il s’est écrit en marchant. C’est un récit de voyage, une suite de promenades, sans autre logique que l’agréable abandon qui est, après tout, la loi du genre. Sans doute les écrits des prédécesseurs ont-ils guidé mes errances. A moins que ce ne soit le contraire, que je me sois promené dans les livres, que j’aie lu dans le paysage. Ce genre de vagabondage serait impossible si Paris n’était pas resté, depuis un siècle et même bien davantage, fondamentalement, obstinément, miraculeusement semblable à lui-même. Le décor charmant des souvenirs d’enfance de Paul Léautaud est toujours debout. Comme le sont les demeures des frères Goncourt, le faubourg Saint-Martin de Fargue, les Passages surréalistes, le café Certâ d’Aragon, et ainsi de suite.