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L'Université africaine est historiquement le produit d'une relation de dépendance vis-à-vis de l'Occident. Secret de polichinelle! Dans sa sphère francophone comme dans sa zone anglophone, les traces d'une telle relation restent encore visibles à travers le contenu des enseignements et les lieux de publication des savoirs produits sur l'Afrique. Après moult stratégies infructueuses de sortie de crise, l'investissement de la diaspora intellectuelle africaine au fonctionnement et à la gestion de l'Université a récemment été présenté comme la recette miracle, obtenant l'adhésion d'organisations philanthropiques, d'agences de coopération étrangères et des États africains. Cet ouvrage est le premier à offrir une évaluation du degré d'engagement de cette diaspora. Il s'appuie sur des enquêtes instructives menées avec des enseignants-chercheurs africains en poste en Éthiopie, au Ghana, au Nigéria et au Sénégal, d'une part, et des membres de la diaspora universitaire africaine établis en Amérique du Nord, d'autre part. À la lumière des résultats de ces enquêtes, ce livre se conclut par une question dérangeante : le besoin de diaspora intellectuelle africaine ne rétablit-il pas simplement la dépendance de l'Université africaine vis-à-vis de l'Occident dont les agents seraient cette fois-ci non pas des coopérants européens mais des expatriés africains?