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Pendant deux ans, j’ai surtout écrit des poèmes de trois vers. Je considérais cette activité comme un exercice d’attention au monde qui nous entoure et à l’écriture ; une sorte d’activité de méditation. Les écoles de méditation sont rares en Europe. Je ne connais en ce genre que “Les exercices spirituels” d’Ignace de Loyola. En Chine, au Japon, il en existe plusieurs, tirant depuis des siècles leur origine du bouddhisme, du taoïsme. Bien des poètes, là-bas, ont vécu méditation et écriture comme une même activité. On pourra trouver banals ces poèmes. Cette banalité, rencontrée dans certains textes chinois ou japonais, m’a beaucoup étonné et souvent ému. Le modèle en reste pour moi ce haïku de Yosa Buson (1716-1783) : "J’ai acheté des oignons par le bosquet dénudé, je rentre à la maison". Il y a quelque chose d’essentiel à découvrir cette nudité de la vie. Elle prend un relief émouvant avec le temps. En développant son attention, on devient sensible à des choses qui passent autrement inaperçues.