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Cet ouvrage présente des matériaux divers recueillis en Afghanistan entre 1957 et 1981 par Charles Kieffer (CNRS, Paris). Il était alors chargé de rassembler et de vérifier des matériaux dialectologiques destinés à "l'Atlas Linguistique de l'Afghanistan" (ALA) conçu et dirigé par le regretté Georges Redard (Université de Berne). Mais il a lui-même recueilli des matériaux aléatoires portant aussi bien sur la vie intime de la paysannerie afghane que sur ses parlers; ce volume réunit l'essentiel de son vocabulaire familier. Dans ces sociétés de structure tribale, profondément encadrées par l'islam et dominées par de nombreux interdits, les obligations de langage jouent un rôle prépondérant dans le dialogue avec les autres, tous les autres, musulmans ou non, afghans ou étrangers. Les langues du dialogue, le plus souvent le persan, sont dominées par la "rectitude idéologique" issue du Coran et de la tradition clanique! L'étranger pénétrant dans l'intimité du domicile, maison, tente ou yourte, et essayant, dans son comportement et son discours, d'y observer les usages de ses hôtes, est reçu comme un frère, parfois il fait rire, mais il est toujours respecté. Après une introduction qui présente les conditions dans lesquelles les relevés ont été effectués, l'auteur commence par analyser des mots qui reflètent d'anciens tabous dont sont marqués entre autres certains noms d'animaux. Aujourd'hui sont perçus nombre d'interdits qui touchent à des domaines variés de la vie quotidienne comme la mort, la cécité, les phénomènes atmosphériques, le péchè, le sexe et la sexualité, les femmes, l'illicite, le mauvais oeil, certains aliments, etc. Dans cette société traditionnelle, les interdits s'accompagnent d'obligations de langage qui concernent le vocabulaire de la religion, le respect des usages, différents types de formules (de politesse, apotropaïques, propitiatoires... ), tout ce qui touche au deuil (lamentations funèbres et condoléances), à la titulature des prophètes, aux djinns, etc. Il est aussi question d'obscénités, de blasphèmes et d'autres atteintes à la bienséance. D'autre part, l'auteur s'est intéressé à des terminologies particulières qui évoquent aussi bien la foi et les rites religieux que la condition féminine (dot, garanties allouées à l'épouse, accouchement) les différents médecins, les remèdes et les drogues, les besoins naturels, la circoncision et l'excision... Il analyse aussi la pesée sociale sur le vocabulaire et la morphosyntaxe, les concepts de pureté et d'impureté, les différents degrés de plaisanterie, la "baraka", le "laqab", la notion de "jan" et la personnalité du fameux "malang".