Avril 2009, Alep la Blanche s'étire au soleil d'un printemps lumineux et doux.
Assise sur 10.000 ans d'histoire, au bord de la Route de la Soie, au coeur d'un pays
prospère la Syrie, c'est l'une des plus vieilles villes du monde. À Londres, Paris,
Washington et Ankara, dans le plus grand secret se trament les fils d'un complot
pour contrôler non seulement l'écrasante majorité des échanges humains entre
Asie, Afrique et Europe, mais surtout les circuits énergétiques des fabuleuses
découvertes gazières du P.O.
Juillet 2012, la Province d'Alep (5 millions d'habitants, poumon économique
de la Syrie) est assiégée par les djihadistes. C'est sous les bombes que nous
quittons la ville où nous avons vécu trois ans. «Un vaste champ de ruines, c'est
cela qu'ils veulent, les despotes ignares des Pays du Golfe, et les droits de l'hommistes
corrompus qui se posent en libérateurs du peuple syrien ?» (Une voix de Syrie).
Dissiper l'écran de fumée d'une opposition syrienne soit disant démocratique,
construite et tolérante, c'est ce que nous avons essayé de faire pour montrer
qu'aujourd'hui, ce sont des hordes fanatiques incontrôlables qui dominent la
région, sous le regard d'une Communauté Internationale qui, après avoir allumé
l'incendie, se contente de le circonscrire. Chassés de leurs terres, massacrés,
égorgés, décapités, Musulmans et Chrétiens plus que jamais soudés sur les ruines
de leur pays dévasté, sont les derniers remparts qui refusent de voir la fin de leur
monde et... plus sûrement encore du nôtre !
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