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Robert Badinter n'a jamais cessé de combattre l'antisémitisme et de travailler à une connaissance approfondie des persécutions et de la Shoah. Mais, sans doute parce qu'il a longtemps privilégié l'Histoire, réticent au primat de la Mémoire et de l'autobiographie, parce qu'il présentait lui-même l'amour de la justice comme sa raison d'être et parce que la lutte pour l'abolition semblait l'emporter aux yeux du public, cet axe majeur de son existence a été relégué au second plan. En dépit des livres, des tribunes, des discours et des conférences. Les textes qui composent cet ouvrage offrent à cet égard une image renouvelée de leur auteur. Ils donnent à lire ces passions juives, sous une forme qui accorde une large place aux souvenirs et dans une étonnante rencontre entre les époques et les expériences. Tous prennent racine dans ce qui est aujourd'hui un classique. Un classique qui continue de déranger. Un Antisémitisme ordinaire, consacré à l'exclusion des avocats juifs du Barreau parisien pendant l'Occupation, fait l'unité de ce qui n'est pas une simple anthologie, mais bien un livre, fort de quatre variations riches d'échos, qui se prolongent les unes les autres. Totalement inédites pour trois d'entre elles, elles concentrent l'attention sur une situation rarement traitée : plutôt que la survie et la mort dans les ghettos, les camps de transit et d'extermination, l'" épreuve de l'antisémitisme " qui précède celle de la Shoah. Statuts des Juifs, numerus clausus, exclusion professionnelle, spoliations, misère aussi, vue souvent du côté des victimes, loin des seules mesures administratives. Cette profonde originalité explique que Sur l'épreuve de l'antisémitisme soit le seul ouvrage posthume auquel Élisabeth Badinter ait donné son accord.