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En 1867, quand l’Acte de l’Amérique du Nord britannique a donné officiellement naissance au pays qui se situe au nord du 45e parallèle, les «pères de la Confédération», après moult délibérations, ont décidé de l’appeler «Canada», reprenant le nom, vocable autochtone francisé, d’une des composantes de la nouvelle entité. Le Canada serait désormais, from coast to coast, un pays arpenté, découpé et gouverné selon les principes politiques britanniques.
Mais le Canada d’origine, celui qui existait depuis le xviie siècle, était un pays fort différent. Les Canadiens poussaient leurs canots et traçaient leurs sentiers sur un territoire qui allait de l’Alaska jusqu’à la Nouvelle-Espagne, de l’embouchure du Saint-Laurent jusqu’aux Rocheuses, nommant au passage rivières, lacs et montagnes, se mêlant aux nations premières, adoptant leur mode de vie, donnant naissance à une véritable culture créole, métisse, comme on en trouve aux Antilles ou au Brésil.
Jean Morisset nous invite à redécouvrir ce Canada enfoui sous les aveuglements de l’histoire et les traductions approximatives des cartes géographiques. Il montre comment la British North America s’est fabriqué une identité à partir des cultures autochtones, canadienne et métis, tout en leur niant tout véritable pouvoir politique. Il montre enfin comment les Canadiens-faits-Québécois ont participé à cette appropriation du territoire en servant d’entremetteurs pour la Convention de la Baie-James, le dernier des traités historiques confirmant l’«extinction » des droits autochtones au profit du Dominion of Canada.
Iconoclaste, provocateur, ce livre nous invite à une réflexion en profondeur sur nos origines, sur notre identité.