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« Je veux bien que ce ne soit pas drôle de se retrouver à quinze ans quasiment orpheline et sans le sou ; mais des familles ruinées par le Panama, il n’en a pas manqué autour de nous, et toutes leurs filles ne sont pas devenues ce que je suis. » Ainsi débutent les confessions à la Jean-Jacques Rousseau de Lucienne Chauron, une petite Parisienne de la fin du siècle dernier. C’est dans son tub, et grâce aux bons offices de la bonne, qu’elle apprécie pour la première fois, à treize ans, les avantages de la « différence » qui la sépare de Maximilien, son frère aîné. Elle y prend goût avec Vincent, le meilleur copain de son frère ; puis, avec Lydie, une camarade d’école. Aux amusements d’enfants succèdent des plaisirs plus consistants, jusqu’au jour où, sur la banquette d’un fiacre, elle perd ce qui lui reste d’innocence. Exilée en province chez un oncle, elle n’en poursuit qu’avec davantage d’ardeur sa quête d’aventures interdites. Une amie de pension d’abord, puis le jardinier de la maison, et enfin son cousin Léon, qu’elle déniaise allègrement, l’aideront à égayer son séjour. Placée pour quelque temps comme soubrette chez les châtelains de l’endroit, elle y vérifie que le plaisir partagé se soucie peu des particules. Quand elle reprend, dans les derniers mois de 1889, la route de Paris, c’est une véritable jeune femme qui s’apprête à affronter, armée de ses seuls charmes, les hasards de la capitale. Ce sont ses souvenirs d’adolescence que nous publions aujourd’hui, dans la spontanéité d’un récit authentique et naïf.