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Au lieu de statuettes du Sacré-Coeur, ce sont des icônes du camarade Staline ou du roublard tovaritch Khrouchtchev que les habitants de ce village de la Beauce auraient dû adopter pour représenter leurs dieux tutélaires. C’est à eux en effet qu’ils devaient leur exceptionnelle prospérité. À eux et au radar qu’on avait construit au sommet de la montagne pour voir venir les missiles atomiques que les Russes auraient pu avoir la fantaisie d’envoyer sur la tête de nos voisins américains.C’était l’époque bénie où les choses étaient claires, il y avait le ciel et l’enfer, les bleus et les rouges, les gars de Sainte-Marie et ceux de Saint-Elzéar.L’été venu, toutefois, les jeunes – et parfois les moins jeunes – prenaient le chemin de l’Ontario pour « faire le tabac » et, du même coup, quelques dollars. Et quel meilleur compagnon de voyage que Tom Higgins dont la soif d’aventures est dangereusement communicative ? Dans ce premier roman, dont la fraîcheur n’a d’égale que l’irrésistible drôlerie, Pierre Breton a des allures de Mark Twain beauceron. Mais si vous disiez à Tom Higgins qu’il est le digne héritier d’Huckleberry Finn, il vous enverrait au diable.