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La Justice n’a pas besoin de critique, mais de changement. Les plus grands hommes dont l’humanité est fière ont toujours montré de l’inquiétude et même de l’hostilité à l’égard de cette institution. Chaque fois qu’on veut l’améliorer, on se heurte à des « compétences » qui s’appliquent toujours à minimiser les défauts du système et à majorer les difficultés. Avant la Révolution française, la torture, la vénalité, l’inégalité ont pu être combattues parce que leur existence n’était pas douteuse. Elles ont reculé. De nos jours, le mal a pris d’autres formes. Les mots cachent les choses. L’autorité hiérarchique a pris la place de la vénalité. La forme de la société, la politique (pas seulement les interventions mais les opinions) ont pris la place de l’inégalité. Une justice ne peut pas être égalitaire dans un pays qui ne l’est pas. Quant à la torture, physique ou morale, il est hérétique d’en parler. Mettons la lumière sur les vrais problèmes, tranchons dans les difficultés artificiellement accumulées. L’indépendance totale est impraticable, il faut trouver outre chose. La preuve est souvent incertaine, sa recherche fanatique comporte des dangers terribles, il faut donc éviter l’irréparable. La police est souvent chargée des fautes de la justice, il faut donc briser cette séparation derrière laquelle l’une et l’autre s’abritent alternativement. Le concret doit l’emporter sur l’abstrait. Il faut montrer les choses telles qu’elles sont. Au public enfin de juger. Chacun doit se dire : SI J’ÉTAIS JUGE... et passer aux actes.